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Richard Lapointe et Philip Courchesne sont à l’origine des plus récentes images de l’Empress of ireland fabriquées à partir de données captées par un sonar. sont pas très bonnes à cause de la technologie de l’époque. Nous, on arrive avec des images exceptionnelles», raconte M. Courchesne, en précisant que le stand de la compagnie a été très couru par les participants au colloque lorsqu’on a présenté les images de l’empress quelques heures à peine après la captation des données. Ces images sont le résultat du travail effec- tué par un sonar. Dans son travail d’inspection d’infrastructures maritime, Msi 3D utilise le sys- tème de modélisation 3D echoscope. L’entreprise shawiniganaise est la seule au Canada à utiliser ce sonar développé en Écosse. La qualité de ce sonar est de capter plus de 16 000 points de données, jusqu’à 12 fois par seconde. installé sur un bras levier, sa portée est de 100 mètres. Les données sont transposées en images par le biais d’un logiciel. «Le relevé des données nous permet d’apprendre l’état de détérioration du bateau. L’empress est classé site patrimonial. on apprend les dommages qui se font actuellement avec les courants d’eau, les algues, les poissons. Notre travail peut permettre de faire des visites vir- tuelles. en patrimoine, on cherche à préserver les sites le mieux possible», ajoute M. Lapointe, géomaticien et archéologue, dont l’entreprise est spécialisée dans le traitement de nuages de points, c’est-à-dire le relevé de coordonnées techniques de haute précision pouvant donner des informations en arpentage, sur l’état de bâtiments, etc. L’analyse de l’état du navire permet d’identifier entre autres les zones à risque afin de prévenir les plongeurs qui s’aventurent dans l’environ- nement de l’empress of ireland. Le repérage d’éléments susceptibles d’être récupérés est un volet intéressant pour les amateurs d’artéfacts. L’intérêt a été observé au dernier congrès annuel de la société d’archéologie his- torique présenté à Québec en janvier. richard Lapointe a présenté les conclu- sions du travail effectué avec Philip Courchesne devant de nombreux congressistes venus des États-Unis et de l’europe. «La technologie est plus pour les infrastructures maritimes, note M. Lapointe. De l’amener dans un créneau autre, il y a eu un intérêt monstre.» La captation des données de l’empress of ireland [ PhOtO: StÉPhANE LESSARD ] a été faite selon une initiative personnelle des deux hommes d’affaires. Maintenant que le travail a suscité de l’intérêt, on souhaite qu’il serve à développer de nouveaux marchés à l’international. «on est partenaire à cause de l’aspect archéo- logique. et si on a du traitement de nuages de points à faire, richard est un top! on offre une expertise», se réjouit Philip Courchesne, bien heureux de constater que les affaires prennent de l’ampleur au niveau régional.•